Tristan et Isolde de Richard Wagner
- Date de captation 8 juillet 2021
- Langues Spectacle en allemand sous-titré en français
- Réalisation vidéo Bel Air
- Territoire de distribution Vidéo accessible dans le monde entier
- Vidéo disponible en rediffusion jusqu’au Mercredi 30 août 2023
- Photo © Jean-Louis Fernandez
ACTION EN TROIS ACTES
LIVRET DE RICHARD WAGNER
CRÉÉ LE 10 JUIN 1865 AU THÉÂTRE ROYAL DE LA COUR DE BAVIÈRE À MUNICH
NOUVELLE PRODUCTION DU FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE
EN COPRODUCTION AVEC LES THÉÂTRES DE LA VILLE DE LUXEMBOURG
J’aimais plus que tout Tristan : oh ! j’aimais tellement Tristan avec sa nuit et son râle interminable d’agonie sans espoir.
Paul Claudel, lettre de 1907
L’honneur exigeait un philtre de mort, l’inconscient a répondu par un philtre d’amour. Et la passion interdite, trop longtemps refoulée, éclate soudain au grand jour, rompant toutes les digues. Jamais le désir inextinguible n’a été exprimé avec autant de puissance que Wagner dans Tristan et Isolde, représentation la plus absolue de l’amour-passion en Occident. Mais cette consomption qui jamais ne s’arrête, et fait souffrir autant qu’elle fait jouir, est-elle un savoir mystique ou une dangereuse illusion ? Pour les amants sacrés, la dissolution dans la nuit éternelle semble être la seule issue possible. Wagner craignait que son opéra ne rende fou ; pour le spectateur submergé par les vagues de la mélodie infinie jusqu’au paroxysme final, Tristan et Isolde représente une expérience unique. Et pour apparier le fond brûlant et la forme pure, il fallait réunir rien moins que Sir Simon Rattle à la tête du London Symphony Orchestra ; Nina Stemme et Stuart Skelton, mythiques interprètes des rôles-titres ; et Simon Stone, idéal pour révéler ce qu’un tel soleil noir signifie pour nous aujourd’hui.